Grandir ensemble

Faire face à ses peurs

Comme nous l'explique la pédiatre Catherine Gueguen dans son ouvrage Vivre heureux avec son enfant (p. 92-97), "quand l'enfant a peur, ce n'est pas de la comédie" ! L'enfant ressent de l'inquiétude et de l'angoisse intenses face à l'inconnu, à l'étrangeté et aux personnes agressives. De même, s'il ne se sent pas suffisamment compris, écouté, protégé et aimé.

Contrairement à l'adulte, l'enfant n'a pas encore la capacité de se raisonner ni de prendre du recul par rapport à ce qu'il ressent. Ainsi de véritables crises de panique peuvent l'envahir, le mettant dans une situation de stress nocive pour la maturation de son cerveau... 

L'enfant a un besoin vital d'être rassuré, consolé et câliné car il n'est pas en mesure de s'apaiser seul.

Les vécus de peur de la petite enfance restent fixés à vie dans l'inconscient et continuent à agir à l'âge adulte !

Faire face aux écrans

Mieux vaut éviter la TV avant l'âge de 3 ans et mieux vaut éviter de laisser son enfant seul devant la TV avant l'âge de 5-6 ans, car à ces âges, l'enfant n'a pas la même perception des images sur les écrans que les adultes : il ne fait pas la différence entre fiction et réalité. Et il importe de faire d'autant plus attention aux programmes qu'on lui propose que les images violentes le paniquent tout en le fascinant : il ne détournera donc pas son regard...

La TV avant le coucher ne prépare pas l'enfant à un sommeil paisible.

La TV au réveil ne permet pas à l'enfant de sortir tranquillement de son sommeil.

Faire face aux histoires violentes

Mieux vaut attendre l'âge de 6-7 ans avant de raconter des contes de fée à son enfant car avec leur lot d'abandons, de meurtres et de maltraitance, ils se révèlent particulièrement violents, en réalité. A partir de 6 ans, ils peuvent aider l'enfant à grandir, à s'exprimer et à réfléchir, si l'adulte qui les lui raconte se montre prêt à accueillir les émotions que ces histoires éveillent chez l'enfant.

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