Grandir ensemble

Comme l'explique la psychothérapeute Isabelle Filliozat dans son ouvrage "Il me cherche!" (Cf. références sur ma page d'accueil) :

- "les punitions s'adressent aux symptômes et non aux causes des problèmes" ;

- les punitions "évitent à l'enfant de faire face aux conséquences de ses actes et l'éloignent donc du sentiment de responsabilité. Comme l'enfant "paye" par la punition, il se vit comme exonéré de la faute et ne s'y attarde pas" ;

- "les émotions causées par la punition stimulent le circuit de stress et empêchent l'enfant de réfléchir à ce qu'il a fait" ;

- "les punitions empêchent la prise de conscience des conséquences de l'acte commis en détournant l'attention de l'enfant vers des sentiments négatifs à l'égard du parent (sentiment d'injustice, colère, crainte...)" ;

- l'enfant a le "sentiment d'être mauvais en tant que personne, lequel sentiment n'apportera, bien évidemment, aucun progrès" ;

- les punitions "altèrent l'attachement et la confiance dans la relation parent-enfant" ;

- "la peur et la honte engendrées par les punitions inhibent les fonctions cérébrales supérieures, ce qui a un impact sur les performances intellectuelles, la vie émotionnellle et la socialisation" ;

- "du fait de leur inefficacité sur le moyen et le long terme, les punitions doivent être de plus en plus sévères" ;

- "les punitions sont souvent irrationnelles, disproportionnées et sans rapport avec le comportement problème".

Les comportements des enfants, aussi désagréables et agressifs qu'ils puissent être, ne sont jamais dirigés CONTRE nous mais VERS nous, commes des appels... Ces comportements sont des réactions, ils ont donc des CAUSES. A nous, parents ou éducateurs, de les trouver et d'en parler avec l'enfant, de façon empathique et constructive !