Grandir ensemble

Un enfant qui subit de la violence verbale (cris, dévalorisations, insultes, menaces) ou de la violence physique, outre le fait qu'il risque d'avoir une mauvaise estime de lui-même, aura tendance à retourner cette violence contre les autres enfants.

De plus, cette violence subie par l'enfant provoquera une diminution de la taille de son hippocampe, partie du cerveau nécessaire à la mémorisation et aux apprentissages.

À long terme, il risque fort de devenir un adulte violent, anxieux et/ou souffrir d'addictions.

Lorsqu'un enfant regarde la télévision, son cerveau sécrète des opioïdes, il se sent bien. Aussitôt qu'on éteint le téléviseur, le taux d'opioïdes chute brutalement, et les centres de la douleur sont activés, d'où la réaction excessive de l'enfant...

Envoyer un enfant en colère dans sa chambre, c'est lui signifier qu'il n'a pas le droit d'exprimer ses sentiments jugés négatifs.

Trucs et astuces

Si, en tant que parents, nous sentons la colère monter en nous, mieux vaut nous isoler nous-mêmes dans une autre pièce pour nous décharger, plutôt que de crier sur nos enfants, car, dans ces cas-là, leurs cerveaux subissent un grand stress et sécrètent des hormones (cortisol et adrénaline) qui, à forte dose ou de façon prolongée, se révèlent toxiques pour leur maturation.

Les moments de rupture dans les activités des enfants étant toujours difficiles à gérer pour eux, il est important de les prévenir à l'avance et de se mettre d'accord sur le moment exact de la fin de l'activité : par exemple, quand le bonhomme sera tout colorié (s'il s'agit d'un dessin), quand chacun des joueurs aura joué son tour (s'il s'agit d'un jeu de société), quand l'épisode ou la scène du dessin animé sera fini(e)...

En ce qui concerne les activités sur écrans, ceux-ci étant réellement hypnotiques, il est nécessaire d'entrer en contact physique avec l'enfant (caresse, câlin) avant d'éteindre l'appareil ou de lui proposer de l'éteindre lui-même (les enfants adorent appuyer sur les boutons des machines !).

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