Grandir ensemble

Devenir propre implique de maîtriser ses sphincters. Cela, l'enfant n'en est physiologiquement capable qu'à partir du moment où certaines terminaisons nerveuses sont achevées dans son cerveau, c'est-à-dire lorsque l'enfant sait marcher, monter quelques marches en alternant les pieds, s'asseoir et se relever.

La maturation physiologique ne suffit cependant pas. L'enfant doit également être capable de prendre conscience de ses sensations internes et avoir envie de « faire comme les grands ». Les dimensions psychologiques et affectives sont donc tout aussi importantes !

Le rôle de l'adulte se limite à mettre le pot à la disposition de l'enfant, en lui expliquant à quoi il sert (en s'appuyant sur un livre pour enfants, par exemple), et à laisser l'enfant s'approprier cet objet petit à petit... Plus la découverte de la propreté se fera dans une ambiance positive et sans pression et plus les chances de réussite, à court, moyen et long termes, augmenteront.

Trucs et astuces

Voici quelques signes qui montrent que l'enfant est prêt :

• il va de lui-même sur son pot et s'assied dessus ;

• sa couche reste sèche pendant plusieurs heures ;

• il commence à exprimer ses besoins et ses envies ;

• il est fier de « faire tout seul » ;

• il veut voir l'adulte aller aux toilettes, il place son doudou sur le pot, s'intéresse aux livres parlant du pot ;

• il commence à savoir se déshabiller sans aide.

   

À éviter :

• encourager son enfant à devenir propre à un moment stressant pour lui (déménagement, arrivée d'un frère ou d'une sœur, entrée en crèche ou en garderie...) ;

• persister à enlever la couche alors qu'il y a des accidents à répétitions. Revenir à la couche n'est ni une punition ni une honte ! C'était tout simplement trop tôt pour l'enfant ;

• récompenser l'enfant qui va sur le pot. L'attitude de l'adulte doit rester détachée.

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